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Sourcier n'est pas sorcier
Sourcier n'est pas sorcier
  • Sourcier depuis de nombreuses années , je voudrais vous faire partager l'art de la sourcellerie, qui est devenu pour moi aux cours des années une véritable passion. A bientôt sur sourcier n'est pas sorcier.contact :0628306555
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6 janvier 2010

Sourcier, mais pas sorcier

WaterfallDepuis maintenant une quinzaine d'années je pratique la sourcellerie, appelée jadis, rabdomancie ou l'art divinatoire de la baguette. Certains ouvrages du XV, XVI siècles, préconisaient de couper le bois servant à confectionner la "fourcelle", selon un rite immuable empreint de mystères et d'incantations. Je cite : "Dès le moment où le soleil apparaît à l'horizon vous prendrez, dans un but divinatoire, de la main gauche une baguette de noisetier et la couperez de la droite en trois coups, disant : je te ramasse au nom d'Eloïm, Mitraton et Symphoras, afin que tu aies la vertu de la verge de Moïse et de Jacob pour découvrir tout ce que je voudrais savoir...."En 1518, Luther soupçonnait la baguette de servir à un échange avec le Diable et en condamnait l'usage. A notre époque, nos esprits plus rationnels, nous ont appris que sans le sourcier et sa sensibilité, les instruments ne sont que des tiges de fer, de bois ou des "breloques" pendues au bout d'une chaîne, qui n'ont aucun pouvoir particulier, ce sont des amplificateurs des vibrations internes de l'opérateur. Le professeur Yves Rocard physicien, père de Michel Rocard, qui a étudié ce qu'il appelle le signal du sourcier, dit :" Le sourcier est actionné par une anomalie du champ magnétique terrestre, qui a la plupart du temps, a un rapport avec l'eau."Effectivement une eau circulant sous terre, glissant contre les parois d'une roche, induit un champ magnétique qu'une personne réceptive capte à la verticale du cheminement de cette eau. Les réactions physiologiques et inconscientes qui s'en suivent actionnent pendules et baguettes.
La France a connu des sourciers célèbres dont le plus éminent fut l'Abbé Mermet, qui vécut dans les années 20 et créa une méthode qui porte son nom. Pour ce maître de la sourcellerie et de la radiesthésie, si l'on peut dissocier les deux pratiques, "tous les corps émettent des ondulations ou radiations et un cours d'eau souterrain est longé de sept lignes magnétiques parallèles de part et d'autre du courant." Cette théorie est effectivement vérifiable par un praticien chevronné. J'ai eu ma première "révélation" à l'occasion d'un essai avec les tiges en L d'un sourcier reconnu. Mais depuis ce premier "ressenti" que d'eau a coulé si je puis dire ! J'ai du tout apprendre, cette force qui était en moi à l'état lattent je devais la nourrir de mes efforts, de mon travail, afin qu'elle grandisse et produise ses fruits. J'ai travaillé sur toutes sortes de terrains, des garrigues à la plaine. J'ai pu observer que mes instruments se mouvaient différemment sur les sols caverneux, les veines (eau circulant entre deux roches) ou les nappes phréatiques.Les radiations émanents de ces terrains de géologie différentes, ont-elles une origine dissemblable au point d'influencer nos instruments de façon hétérogènes ou est-ce notre cerveau qui perçoit, analyse et nous transmet la réponse par des mouvements, passant pour le pendule, de la giration inversée à des soubresauts ?
Il existe pour moi deux types de radiesthésie : la physique, qui meut nos instruments et la mentale qui interprète. Cela est particulièrement vrai en ce qui concerne l'évaluation de la profondeur ou le débit d'une source. Il existe plusieurs techniques qui sont les dérivés d'une seule et même méthode. En fait, le sourcier s'oriente mentalement soit sur la profondeur, soit sur le débit d'une source. Prenons exemple de l'évaluation de la profondeur suivant ma façon de procéder : je me place au centre de la veine pendule en main, je me concentre en me disant : "à quelle profondeur coule cette eau que je viens de détecter ? " A partir de ce moment j'oublie l'environnement j'ai la tête sous terre comme j'aime le dire en plaisantant. Aussitôt mon pendule se met en mouvement et je compte de 5 mètres en 5 mètres. Lorsque j'atteins la profondeur où coule la veine, mon pendule stoppe net. Il s'agit là d'un acte de radiesthésie ou seul le mental intervient, il en est de même pour la recherche sur plan, que je pratique également. Certains individus ont une prédisposition plus accentuée que d'autres pour les pratiques ésotériques mais quelles que soient nos facultés, seul le travail nous fait progresser. Le coût d'un forage représentant un investissement important, il faut être sûr de ses résultats avant d'engager une personne, qui vous fera confiance parce que vous êtes ou vous vous dites sourcier, à faire "un trou" quelquefois de 150 mètres de profondeur. Pour la pratique de la sourcellerie une grande humilité est requise, chaque nouvelle recherche est un nouveau défit, une remise en cause de soi même, c'est une merveilleuse aventure faite de joie, ou de déception, si les résultats ne sont pas ceux escomptés. Mais lorsque l'eau est au rendez-vous, quelle satisfaction et quel bonheur ! ... Les personnes intéressées par la recherche d'eau et qui veulent se documenter je leur conseille, "comment j'opère" de l'Abbé Mermet ou "sources et sourciers" de Michel Hennique. Il existe bien sûr d'autres ouvrages, des centaines, mais ces deux là sont pour moi les plus instructifs.

22:50 Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

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